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Au delà de mes rêves
26 décembre 2009

POISSONS DE RIVIÈRE : UNE ESPÈCE SUR CINQ MENACÉE


POISSONS DE RIVIÈRE : UNE ESPÈCE SUR CINQ MENACÉE EN FRANCE

 

 

Apron du Rhone Selon un rapport publié hier,près du quart des espèces de poissons d'eau douce vivant en France sont menacées de disparition.

L'étude a porté sur 69 des 95 espèces connues en France métropolitaine. La plupart des espèces non étudiées sont des nouvelles venues sur le territoire, introduites par exemple au 19ème siècle comme leSilure glane ou l'Omble de fontaine. Le résultat majeur : 15 espèces sont menacées de disparition à court terme. En outre 22 espèces sur les 69 ne sont en réalité pas classées faute de données suffisantes. (photo Apron du Rhône, Marianne Georget, CREN).

Cette étude résulte d'un travail commun mené par les équipes du Muséum national d'histoire naturelle (Institut national du patrimoine naturel) et du Comité français de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), validé par un comité d'experts de la société française d'ichtyologie, du Muséum, de l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques , de l'Université Lyon-1 et de l'UICN.

Le document rappelle que quatre espèces connues par l'archéo-zoologie en France sont disparues à l'échelle mondiale ou sur le territoire métropolitain (Corégone fera, Coregone gravenche, Alphanius d'Espagne et Cyprinodonte de Valence).

Les quatre espèces dont la situation est la plus grave sont l'esturgeon européen, l'anguille européenne, leCivelles Chabot du Lez et l'Apron du Rhône. Suivent la Loche d'étang et la truite à grosse tâches. Puis, avec un statut «vulnérable» neuf espèces : les aloses (grande et feinte), le brochet, le saumon atlantique, les ombles chevalier et commun, la lamproie de rivière, la Lote et laLoche épineuse.

Les causes de ces situations sont diverses. Destruction des milieux naturels, et en particulier de reproduction, par l'extraction de granulats, curage des étangs, drainage agricole, pollution des eaux d'origine industrielle ou agricole, barrages et pêche excessive légale ou illégale. Les causes sont d'importance variable pour chaque espèce. Ainsi, la civelle (anguille juvénile, photo Arnaud Richard/ONEMA)) est menacée par un braconnage important. le Chabot du Lez souffre de la pollution, le brochet de la réduction de ses zones de reproduction.

Pour chacune de ces espèces, seules un plan de sauvegarde - sur l'espèce et son milieu - mené avec constance permettrait d'éviter leur disparition.

Voici par exemple le statut de l'Esturgeon européen : «L’Esturgeon européen, le plus grand poisson migrateur de France, passe la majeure partie de sa vie en mer et rejoint les eaux douces pour se reproduire. Autrefois présente dans tous les grands fleuves d’Europe occidentale, cette espèce amphihaline a progressivement disparu au cours du XXème siècle de la majeure partie de son aire de répartition. Elle ne compte plus désormais qu’une seule population de quelques milliers d’individus, dont 

Esturgeonles derniers sites de reproduction sont limités au bassin versant Gironde-Garonne-Dordogne, et dont les jeunes et les adultes fréquentent les eaux marines de l'Atlantique nord-est, de la Manche et de la mer du Nord. L’espèce est classée “En danger critique d’extinction” en France tout comme au niveau mondial. (photo Cemagref)

 Prisé depuis longtemps pour la qualité de sa chair et la production de caviar, l’Esturgeon européen a fortement souffert de la surpêche. Bien que protégé et interdit à la pêche en France depuis 1982, il fait encore l’objet de captures accidentelles à l’embouchure des grands estuaires ou en mer. La destruction de ses habitats par l’extraction de granulats dans les fleuves et les estuaires a accentué la fragilisation de l’espèce. La présence de barrages représente une menace supplémentaire pour l’accomplissement de sa migration, les passes à poissons existantes n’étant pas adaptées à sa grande taille. De plus, son âge élevé de maturité sexuelle (environ 10 ans pour les mâles et 15 ans pour les femelles) entraîne un rythme très lent de renouvellement de ses populations. 

L’Esturgeon européen est notamment inscrit aux annexes II et IV de la Directive européenne “Habitats” (1992) et à l’annexe I de la Convention de Washington sur le commerce international des espèces menacées (CITES, 1973). Il fait l’objet en France d’un plan national d’action incluant en particulier la sensibilisation des pêcheurs professionnels pour les encourager à remettre à l'eau ces poissons en cas de capture accidentelle, et la mise au point de méthodes de reproduction en captivité. Développées par le Cemagref, ces méthodes visent à favoriser le repeuplement de l’espèce grâce au relâcher de jeunes poissons en milieu naturel.»

Libération, info internet

 

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