LEMONDE.FR avec AFP | 10.12.09 | 18h52 RER A : le
LEMONDE.FR avec AFP | 10.12.09 | 18h52
Le trafic du RER A continuera d'être
perturbé vendredi 11 décembre. Sur le tronçon RATP (de
Saint-Germain-en-Laye et Nanterre vers Boissy-Saint-Léger et
Marne-la-Vallée, via le quartier d'affaires de La Défense), comme
jeudi, l'entreprise prévoit d'assurer vendredi un train sur deux aux
heures de pointe, et un trafic quasi nul en heures creuses.
La partie SNCF de la ligne (de Poissy à Cergy-le-Haut vers
Nanterre-Préfecture) n'est pas concernée par les préavis. Tous les
trains SNCF en provenance ou vers Cergy-le-Haut arriveront ou partiront
comme jeudi de la gare Saint-Lazare pour rejoindre les métros. La RATP
renforce les lignes 1, 2, 4, 6 et 14.
Pour samedi, la RATP prévoit déjà entre 10 heures et 20 heures un
train sur deux entre la Défense et Nation et un train sur quatre
au-delà. L'interconnexion sera suspendue à Nanterre-Préfecture. En
dehors de cette plage horaire, il n'y aura pas de train. Pour dimanche,
le trafic sera encore "très perturbé".
Jeudi en fin de matinée, les quatre assemblées générales de
grévistes ont voté à la quasi-unanimité la reconduction du mouvement.
Elargissant la grève, l'UNSA et les Indépendants ont déposé un préavis
de grève illimité sur le RER B mardi pour les mêmes revendications
salariales. Des préavis ont en outre été déposés pour les métros jeudi
prochain, en soutien à un agent licencié.
UNE PRIME DE 120 À 150 EUROS
Les syndicats demandent tous la réouverture des négociations et SUD a déposé un référé en justice pour cela, mais la direction a réaffirmé jeudi qu'il n'était "pas possible de négocier dans le cadre d'un conflit". Les syndicats, qui "attendent un signe", revendiquent une prime de 120 euros (UNSA) à 150 euros dont 30 euros variables (CGT, FO, CFDT, SUD, Indépendants) alors que la RATP met sur la table environ 100 euros.
Ils estiment qu'une revalorisation est "un dû" au vu des efforts supplémentaires demandés aux 550 conducteurs de la ligne A depuis une augmentation de l'offre de RER début 2008 qui a entraîné une dégradation des conditions de travail. Les conducteurs de RER, tous en deuxième partie de carrière, touchent de 2 200 à 2 700 euros brut ainsi que 600 à 650 euros de primes, pour les horaires décalés, les dimanches et jours fériés.